LES FORGES DE ROSIERES (Cher)
Marquis de Viogüé
1864
VOIR HISTORIQUE CI APRES EN FIN DE § DESCRIPTION
DESCRIPTION
ANNEE 1864
TIMBRE EMPIRE
OBLITERATION
GROS CHIFFRES 3597
ST FLORENT SUR CHER (Cher)
FORMAT A4
A ETE PLIE
LETTRE COMPLETE ET SINEE
ENTETE SUR LES DIFFERENTS SITES DE FORGES
TIMBRE EMPIRE oblitéré gros chiffres 3597 ST FLORENT SUR CHER (Cher)
DOCUMENT EN BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
VOIR TEXTE VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
1/ HISTORIOUE SUR Rosieres Cher
SOURCES
https://www.lepetitsolognot.fr/patrimoine-rosieres-retour-sur-lhistoire-du-village/
EXTRAIT
Patrimoine : Rosières, retour sur l’histoire du village
29 JAN 2014
Rosières, village situé sur la commune de Lunery dans le département du Cher est bien connu pour sa conception et fabrication de cuisinières ou autres appareils électroménagers. En fait, Rosières a une grande histoire qui a débutée il y a plusieurs siècles.
Pour rédiger cet article, nous avons rencontré Jean Kopec, « historien amateur » qui nous a raconté l’histoire passionnante de ce village. Jean Kopec est né à Rosières il y a 67 ans. Il s’est toujours intéressé à son village et en connaît l’histoire sur le bout des doigts. Durant 42 années il a travaillé sur le site de l’usine de Rosières à la création d’outillages spécifiques de presses(découpe, emboutissage, cambrage) mais il a aussi participé à un groupe de réflexion composé d’une quinzaine de personnes dont le travail collectif durant 2 ans a permis la création d’un livret document retraçant l’histoire de la vallée du Cher à travers les communes de Lunery, Saint-Florent-sur-Cher et Villeneuve-sur-Cher.
Tout commence au XIIe siècle
En 1102 Rosières s’appelait Rosarie du nom du Seigneur Normannus de Rosarie (dérivé du latin qui veut dire « lieu planté de rosiers »). Ce Seigneur édifia le premier moulin à l’emplacement actuel de l’usine. Quelques années plus tard, en 1145, trente cinq moines cisterciens envoyés de Clairvaux fondent l’Abbaye de la Prée (située sur la commune de Ségry dans l’Indre). Ces moines achètent la terre seigneuriale de Rosières et creusent le canal de dérivation du Cher pour améliorer le moulin existant. Cette ancienne terre seigneuriale restera en leur possession jusqu’à l’époque de la Révolution.
En 1836 naît le hameau de Rosières
En 1837 le Marquis de Boissy achète Rosières et devient le premier Maître de forges. Le sol est riche en minerais de fer, l’eau de la rivière est là, les forêts entourant Rosières sont abondantes, il construit donc à côté proximité du moulin une forge alimentée par le charbon de bois et le fer des mines. Le 19 juin de cette année là, il pose la première pierre d’un bâtiment appelé à devenir une forge importante.
Ensuite, ce sont deux, puis trois hauts-fourneaux qui seront ajoutés à partir de cette année 1837.
Entre 1840 et 1846 des habitations appelées « rangs » sont construites sur le modèle des « corons », ce sont : le Rang Noir, le Grand Rang, le Rang des Roches et le Rang Rouge. Un « rang » abrite une dizaine de familles, chaque logement comprenant 2 pièces.
En 1850 les forges et fonderies de Rosières sont reprises par le marquis de Vogüe qui développera la fabrication de rails et de pièces lourdes pour bâtiments et travaux publics.
En 1869, la naissance de l’usine
En 1869, Jules Roussel, député, Maître de forges acquiert Rosières, c’est la naissance de l’usine, tant au niveau industriel que social. Il transporte en Berry son personnel de mouleurs, son outillage et ses machines pour la fabrication de poteries et d’appareils de cuisson en fonte. Le site est ainsi fortement modernisé. Les ouvriers sont logés aux lieux-dits La Grange Brûlée, Les Loges de la Fontaine, La Maison du Roc et La loge du Bois.
Jules Roussel meurt en 1877, une société anonyme est crée par ses héritiers, sous l’autorité de Léon Dupuis. Deux nouveaux types d’appareils sont fabriqués : la cuisinière en fonte et la buanderie.
Jules Roussel a fait du personnel de ses usines une grande famille qu’il administre paternellement. On retrouve en lui l’influence des pratiques Saint-Simoniennes. Il peut être considéré comme le « père » de Rosières. Les hauts fourneaux de Rosières seront les derniers à produire des fontes au bois, avant de s’éteindre en 1907.
La suite de l’histoire du village de Rosières paraîtra dans le prochain journal.
Dominique AUTHIER
VOIR AUSSI sur Estoublon (voir son nom à la signature )
SOURCES
https://savoir.fer.free.fr/pGLO/5e_ed/V_pdf/Saga/TdFd/D18-rM.pdf
— Mazières (H.Fx de) -quartier de la banlieue sud de BOURGES- ... La fig.366 présente la Batterie des 2 H.Fx, d’après [2964] . . Géographiquement, ces H.Fx étaient situés dans la partie sud de BOURGES, très urbanisée de nos jours ... . Les H.Fx de MAZIÈRES, à BOURGES, furent implantés en 1846 le long du canal du Berry par le Marquis DE VOGÜÉ (1805-1877), installé dans la région après une courte carrière militaire. Ces H.Fx, de plus de 20 m de hauteur et circulaires, de type THOMAS & LAURENS (-voir cette exp. 5ème éd.), furent Construits en Briques, sous la direction de l'Ingénieur ESTOUBLON, en même temps que divers ateliers et bâtiments. Les installations entrèrent en Production en Mars 1848. Les H.Fx Chargés au moyen d'un Monte-Charge type ‘balance à eau’, fonctionnèrent d’abord en mélange Charbon de bois et Coke, puis au Coke seul, avec le Minerai de Fer pisolithique régional. Le Gaz de Gueulard récupéré était utilisé pour Chauffer le Vent fourni par 2 Soufflantes horizontales, dans 4 Réchauffeurs d'air THOMAS & LAURENS, ainsi que p
2/ HISTORIQUE SUR SERAPHIN FRERES CONSTRUCTEURS PARIS
SOURCES
Publication industrielle des machines, outils et appareils ...
Bibliothèque patrimoniale numérique
https://patrimoine.ensam.eu › viewer
Séraphin frères, ingénieurs-mécaniciens à Paris. (Planches 36 et 37.), 407. PLANCHE 36; PLANCHE 37. Matières premières. - composition, 408. Orge, 409; Houblon ...